MotoGP
Valentino Rossi sera prêt pour Sepang
jeudi 18 novembre 2010,
Alessandro Castagna, l’un des deux spécialistes qui ont opéré l’épaule de l’Italien dimanche dernier, pense que le pilote du team Ducati aura récupéré d’ici le Test MotoGP en Malaisie du 1er février.
Opéré de l’épaule dimanche dernier, Valentino Rossi a maintenant l’objectif de récupérer avant le 1er février 2011, date du prochain Test MotoGP Officiel. La période de récupération pour ce type d’opération est habituellement de 90 jours, mais le pilote italien devra viser les 79 jours pour participer au Test dans de bonnes conditions.
Dans une interview avec le quotidien italien La Gazzetta dello Sport, le Dr Alessandro Castagna du Milan Humanitas Institute, qui dirigeait l’opération aux côtés du Dr Giuseppe Porcellini, a discuté des chances de Rossi de pouvoir piloter la Ducati en Malaisie.
“Normalement ça prend 90 jours et il n’en a que 79 avant le premier Test. Je suis sûr qu’il sera prêt si tout se passe bien et qu’il n’y a pas de complication,” a déclaré le Dr Castagna.
Le septuple Champion du Monde de la catégorie reine devra porter un bandage pour soutenir son épaule durant trois semaines, avec un programme de rééducation en trois parties.
“La phase inflammatoire (qui suit la chirurgie) dure de trois à cinq jours,” a ajouté le Dr Castagna. “Durant la seconde phase, qui dure un mois et demi ou deux mois, les vaisseaux capillaires de la zone concernée contribueront à produire de nouvelles cellules qui faciliteront le processus de guérison. La dernière étape consistera à renforcer l’articulation. Valentino commencera la rééducation au milieu de la seconde phase, d’abord en piscine puis au gymnase.”
Revenant sur l’intervention, le Dr Castagna a affirmé : “L’opération en elle-même n’a posé aucun problème, mais nous nous sommes retrouvés dans une situation dans laquelle il nous a fallu une heure et cinquante minutes pour stabiliser l’épaule de Valentino alors que ça demande généralement 35 minutes.”
“Pour faire simple, le tendon du supraspinatus et le ligament glénoïdien étaient très endommagés. Nous avons dû nettoyer la zone pour la préparer à un processus de guérison naturelle et nous l’avons ensuite refermée avec douze points de suture. Le cartilage autour de l’humerus était déplacé et nous l’avons donc remis en place en l’attachant avec des agrafes bioabsorbables. Tout ça a été réalisé sur une zone qui mesurait au maximum 2 ou 3 centimètres.”