j'ai trouver un texte sur le net d'un romancier motard sur le monde de la moto tres marrant tout les gens du forum si retrouverons
L’indispensable bible illustrée du motard
Maintenant en possession du permis A, lire ce bouquin tu feras
La moto, la bécane, la meule ou encore, la brèle… Un truc qui fait rêver, ça ! Elle dérange ou déchaîne les passions les plus folles, mais ne laisse jamais indifférent. Que celui qui ne s’est jamais retourné au feulement rauque d’une moto me jette la première bielle…
La moto, on y vient comme on entre en religion. On sait qu’on va faire partie intégrante d’une communauté bien à part, un truc hors normes dans un monde de plus en plus codifié et aseptisé. Elle est un lien entre ses adeptes, un moyen de liberté et de s’affirmer face à la masse bêlante constituant la population dont on refuse de suivre le mouvement, elle est la confidente, la maîtresse, la compagne. Elle est tout ça à la fois. Bref, pour résumer, il ne suffit pas d’en posséder une pour être un « vrai » motard, pigé ?
Première mise en garde toute fois avant d’aller plus loin : je disais « maîtresse », et bien sache, mon ami ( les gens qui s’intéressent à la moto sont tous mes amis ), et n’oublie jamais ceci si tu veux faire un jour un vieux motard, c’est que la moto est à la fois la meilleure des maîtresses et la dernière des garces à la fois. Imprègne-toi bien de cette petite phrase et tu sauras toujours comment l’appréhender, que tu sois un novice ou un vieux briscard – qu’on nomme « Respectable » dans le milieu -, tu auras alors compris qu’elle pourra t’apporter le summum du bonheur ou te le reprendre aussi vite si tu te laisses griser au chant de son mégaphone.
Un univers bien à part, c’est vrai. Le milieu de la moto possède ses us et coutumes, ses codes, son parler. Il est complexe pour le profane, car à facettes multiples. Il y a autant de types de motos que de types de motards et… pas facile de s’y retrouver quand on ouvre la porte pour la première fois. Devenir motard se mérite…
Ce book n’a pas la prétention de faire de toi un érudit de la moto, simplement tenter de te faire comprendre notre petit univers en essayant qu’il soit le plus distrayant possible. Compte sur nous – l’illustrateur et ton serviteur - pour tenter d’ y mettre toute notre passion et expérience entièrement à ton service !
Une dernière chose avant de te laisser tourner la page : sache que le monde de la bécane fonctionne autour de deux mots incontournables. Ces deux mots sont « mauvaise foi ». Les motards sont des grands enfants et c’est un jeu entre-nous que de s’asticoter autant au guidon qu’au comptoir du bar en se relatant nos « exploits », en y ajoutant la petite touche qui fera crever de jalousie le pote d’à coté, lequel en rajoutera une couche. Un jeu ? Non, c’est une véritable institution liée autour de l’amitié qui nous unit.
Encore ceci : y a des mots ou des expressions sur lesquelles tu risques de buter, t’inquiète pas, l’indispensable lexique figure à la fin du book.
Bon, maintenant que te voilà prévenu, tu peux enfin tourner la page…
M’sieur, tu m’expliques ??? Bonne question, mon ami…
Une moto, c’est un engin motorisé à deux roues… T’es bien avancé là ! T’excite pas et écoute bien : cette évidence explique le fossé qui existe entre une bécane et une boitaroue (dite aussi : vulgaris automobilus). Faut déjà tenir en équilibre, et c’est plus facile à dire qu’à faire pour certains, tu peux me croire ! Le premier truc qui fascine les gens : mais comment ils font pour pencher comme ça… ? Ensuite, t’as pas de carrosserie et t’es en contact permanent avec les « z’éléments extérieurs », autrement dit, l’hiver tu cailles, quand il pleut t’es mouillé et l’été tu crèves de chaleur. La moto, ça se mérite ! Y a aussi le rapport poids/puissance : une bécane ça pèse que dalle et c’est bourré de chevaux (sauf chez nous en France avec cette foutue loi des « sans chevaux »…). C’est un véritable missile que tu as entre les pattes !
Des motos, y en a de toutes cylindrées, des grosses, des petites, des hautes, des basses, bref, pas facile de s’y retrouver quant on y connaît rien ! Calmos, mon gars, on va tenter de t’expliquer tout ça en détails, rien que pour toi !
Tout d’abord, y a le japon avec ses quatre grandes marques qui truste le marché : belles, bien finis, performantes et pas trop chères, elles sont le gras du marché depuis la fin des années soixante. Les bridés ont d’abord copié puis amélioré, en les fiabilisant, les meules européennes qui faisaient alors le bonheur des vendeurs de pièces détachées. Les anglais, qui font rien comme les autres, fabriquaient alors de superbes pisseuses d’huile. Remarque, avec celles-ci, tu te faisais pas doubler souvent vu ce que tu répandais au sol. Le mec derrière en prenait plein les pneus…
Nous avions aussi de superbes ritales, réservées aux « purs et durs », des mecs qui passaient plus leur temps à mécaniquer sur le bord des routes qu’à rouler : c’était à ça qu’on reconnaissait un vrai motard, fallait en chier et avoir les doigts crasseux ! on disait alors des machines ritales qu’elles avaient du caractère.
Restait les teutonnes, des trucs moches et insipides pour gros rouleurs, et les… Américaines, surtout conçues pour aller d’un troquet à un autre en se faisant remarquer le plus possible.
Aujourd’hui, l’Italie a japonisé ses brèles tout en gardant une identité latine bien trempée, les bridés continuent d’inonder le monde entier, les anglais font de la résistance, n’ayant plus besoin de couches pour pas saloper les routes, et même les teutons tentent de rentrer dans la norme malgré un mauvais goût récurent en acier trempé. Reste les amerlocs, mais leurs disciples s’éloignant rarement de la pompe à bière, leurs tracteurs agricoles n’ont pas beaucoup évolués… Bref, choisir sa moto, aujourd’hui, relève d’un véritable parcours du combattant. Revue de détails du marché…
Les types de bécanes
Les sportives : un moulin avec plein de canassons piaffants et écumants, un cadre rigide pour supporter tout ça, des suspensions tellement réglables que t’as intérêt à faire math sup’ option pilotage, un carénage intégral pour fendre l’air comme un avion de chasse, des freins surdimensionnés pour arrêter le tout et une paire de bracelets pour ne faire qu’un avec la bestiole. La sportive, c’est le truc qui fait rêver, le fantasme du motard ! Remarque, vaut mieux que ça reste un fantasme : c’est la vitrine technologique des constructeurs échappée direct des paddocks de GP. Des motos de courses homologuées aux performances hallucinantes que tu vas pas pouvoir exploiter à plus de trente pour cent de leur possibilité sur la route (et encore, pour certains…) de surcroît bordée d’enthousiastes fans en bleu, nommés MIB, qui prendront plein de belles photos de toi…
Les sportives sont avant tout faites pour rouler sur piste, le reste, c’est pour l’image ou le plaisir de posséder un si bel objet par pure passion ! Médite bien ça…
Pour en terminer, conçues à la base pour la compétition, ces motos évoluent généralement chaque année avec une remise en question tous les deux ans. Crise oblige, c’est peut-être un peu moins vrai aujourd’hui. Seulement, les sportives actuelles sont des extrapolations des machines engagées en mondial SBK (règlement oblige) et la série bénéficie toujours des trouvailles qui ont permis de glaner quelques centièmes sur toutes les pistes du monde.
Les roadsters : à la base, l’idée a été de placer un moulin de sportive dans une moto toute simple, pas chère car réduite à l’essentiel : un cadre, deux roues et un grand guidon. Moto à tout faire avec l’aura mécanique en plus, bien plus abordable qu’une sportive, son absence de carénage, donc de protection au vent, est une bonne excuse en bois pour pas rouler : idéale face à la demande actuelle, composée à ce jour par une bonne fange de kékés venant à la moto parasiter un milieu de « purs » un peu vieillissant, société de consommation oblige ! Heureusement, la catégorie évolue et se radicalise à la demande des vrais motards résistants. Elle intègre maintenant aussi bien la sportive dépouillée que la routière du roule-toujours en passant par les entrées de gamme. Bref, une catégorie devenu le fourre-tout de ce qu’on ne sait plus classifier.
Les GT : Les limousines de la route ! Elles ont rien à envier aux grosses bagnoles pour parvenus qui bouchonnent la voie de gauche question confort, équipement et… prix aussi ! C’est la moto préféré, avec le custom, du Respectable. Celui-ci est en général un vieux motard qu’a les moyens d’une passion qu’il veut continuer à vivre par procuration : plus trop les réflexes pour piloter une sportive, plus trop le physique pour supporter la pression du vent, son truc c’est une demi-tonne carénée comme un char d’assaut, un fauteuil chauffant en guise de selle, une marche arrière et la radio pour écouter « Radio Nostalgie » sur de longs, longs trajets avec mémère à l’arrière et le clébard dans le top-case. Rigole pas trop, à l’heure où le roulage moyen annuel français tombe à moins de 6000 bornes, ce mec là, il roule. Bon, l’a les moyens de payer l’essence et l’entretien…
Les Sport-GT : Une GT, c’est bien pour rouler confort mais c’est (souvent) d’un chiant question pilotage… Une sportive, c’est le pied (si on sait s’en servir…) mais p’tain ! pour faire 200 bornes avec ça sur la route, t’as intérêt à avoir un pote kiné ! Les poignets cassés par les bracelets, les guiboles repliées, t’en prends plein la tronche, c’est raide comme la teub’ à Rocco et, si tu veux te débarrasser de ta copine, propose lui un viron en amoureux derrière ce qui te sert de selle, tu vas comprendre ! Tu veux rouler, même en duo, ET te faire plaisir ? Cette catégorie est faite pour toi, je t’explique :
Une moto à tendance sportive, mais pas trop, à tendance GT mais sans tomber dans les excès de la Respectabilité (pas bon pour l’image, ça…). Elle est tout ça à la fois : pas trop lourde, pas trop raide, protégeant correctement, une selle digne de ce nom et une gueule « sport » qui flatte l’égo. En plus, y en a actuellement au moins quelques unes sur le marché –malheureusement castrées chez nous par une foutue loi imbécile- qui sont de véritables missiles sol/sol… Avantage de la catégorie, si tu te fais mettre minable par ton pote sur sa sportive, tu pourras invoquer que ta bécane n’est qu’une Sport-GT !
Les trails : En voilà une catégorie qu’est de bon goût ! C’est le 4X4 de la moto. Une meule aussi à l’aise sur bitume que sur terre. Enfin, à la base… Au début, c’est venu d’Angleterre, et ça s’appelait Scrambler. Il s’agissait de machines de route vaguement adaptées au tout-chemin : un garde-boue relevé, un grand guidon, des pneus à crampons et hop ! le tour était joué. Fallait en vouloir pour être pilote de motocross à l’époque ! Pis, vint l’émergence des japonais pendant les années soixante dix. Ces bougres, débarquèrent avec des machines à moteur deux temps, légères et performantes. Morts de rire du pied de nez balancé au bastion européen, ils récidivèrent an adaptant ce principe à une petite moto destinée à circuler sur la route mais pouvant réellement être utilisée hors bitume : le trail venait de voir le jour ! Il s’en est vendu un nombre considérable. C’était la moto à tout faire, pas chère, symbole de liberté de toute une jeunesse avide de sortir des sentiers battus. Le coup de génie fut d’adapter un gromono 4 temps de 500 cc à ce principe. Vint ensuite le Paris-Dakar, cette course mythique qui a fait rêver le monde entier. Fallait de grands débattement de suspension pour encaisser la piste et de grands réservoirs pour aligner de longues étapes. Le trail, machine légére et passe-partout, singea tout naturellement ces grandes sœurs destinées à la piste africaine. Tellement bien d’ailleurs, qu’il en perdit son âme : trop lourd et trop haut pour aller dans la terre, il ne sorti plus du bitume. Pas cher à la base, cette inflation finit de l’achever. Surtout que venait de naître le roadster, bien plus adapté à la route et pas plus cher, qui le supplanta dans le cœur des motards. Les ventes de trails devinrent anecdotiques. Seuls survivants, de gros machins routiers – pourtant bigrement efficace sur la route – servant surtout d’alternative à l’achat d’un GT.
Mais l’histoire est un éternel recommencement et la répression actuelle voit renaître le trail sous sa forme originelle. Un dérivé de celui-ci a aussi le vent en poupe, nous allons l’étudier ci-dessous :
Le supermotard : tu prends un trail, tu diminues la hauteur des suspensions vu que t’en a pas besoin sur la route, t’y colles des jantes et des pneus de machine de route, pis aussi les freins tant qu’on y est, et t’obtiens la plus fun des moto ! La légèreté et facilité du trail, la précision, tenue de route et freinage d’une routière. Bon, tu roules plus sur la terre mais…, sur de la petite route tournicotante, y a pas un truc qui passe aussi vite – et en toute décontraction - que cet engin là, tu peux me croire ! De plus, l’inflation de cylindrée passant par là, elles n’ont plus rien à envier aux roadsters question cavalerie…
Le custom : au risque de me fâcher avec certains…, voilà bien le type de moto qui ne sert à rien ! Franchement, à part faire briller les chromes pour admirer sa tronche de kéké au travers des reflets, ce truc à deux roues, j’comprends pas son utilité ! Vrai quoi ! Cet engin là tient pas la route, freine pas, avance pas non plus vu qu’il est souvent propulsé par des mécaniques agricoles. Pis t’as vu la position ? Les bras en l’air agrippés à un guidon « cornes de vaches », les pieds en avant… Vraiment un truc de ricain, ça ! Mais y a des adeptes. Sont habillés de cuir noir, sortent en meute, boivent de la bière et… ont toujours des belles nanas à l’arrière de leurs tromblons ! Malheureusement, tous les constructeurs ont des customs dans leur gamme : ça plait aux vieux et surtout aux jeunes filles pubères, valorisant l’acheteur en mal de reconnaissance.
Petite exception pouvant toute fois susciter un certain intérêt : le custom-drags. Un truc avec un moulbif de dingue capable d’une accélération démoniaque… entre deux troquets !
L’uniforme de base du parfait motard
Bon, tu sais maintenant ce qu’est une bécane dans les grandes lignes (on va pas te mâcher tout l’boulot non plus, pour ce prix là, faut pas exagérer !). Mais tu vas pas rouler tout nu, quand-même ? Premièrement, ça se fait pas, deuxio, t’es pas assez beau pour ça, et tercio, t’as pensé au doux contact avec le bitume le jour où tu iras visiter Sainte Gamelle ?
Te faut d’abord un casque. Mais devant tout cet étalage, quoi choisir ? J’esplique, ouvre bien tes esgourdes :
Déjà, tu choisis un casque intégral, pour la protection. Peu importe la marque et le prix, ils sont TOUS homologués. Y a souvent des tests dans la presse spécialisée. C’est pas mal pour te donner un premier avis, mais… oublie jamais que t’as pas la même forme de tête que ton voisin : un casque qui va lui convenir ne t’ira pas forcément. Pas de règle établie, si ce n’est que tu dois te sentir à l’aise, pas oppressé. Prend-le un peu serré à la base (mais pas trop quand-même) : il va se faire à toi. Si tu le peux, achète en un avec un intérieur démontable (donc lavable). Un écran anti-buée est aussi conseillé, sinon, un peu de liquide vaisselle étalé sur la visière retarde la condensation. A proscrire toute fois : l’écran fumé. C’est bien pour faire le kéké devant les gonzesses ou pour pas montrer à ton pote d’arsouille que t’as peur, mais question vision, c’est franchement limite. Et aux yeux des purs tu vas passer pour un con…
Un bon blouson avec protection dorsale en tissu possédant une doublure démontable ( y en a de toutes les sortes pour pas cher ) fera très bien l’affaire. Il demandera bien moins d’entretien qu’un cuir pour un coût moindre. Un coup de machine à laver A FROID et hop ! le tour est joué.
Un jean épais au MINIMUM ( une protection des genoux est vivement conseillée ), une paire de gants pas trop serrée ( fin pour l’été – mais avec protection – et doublés pour l’hiver ), une paire de bottes ou chaussures montantes en cuir, et t’es paré pour un tour ! La combine de cuir n’est pas indispensable, sauf si t’es un vrai pilote qui va aller atomiser tout ce qui roule SUR LA PISTE !
Le short et le tee-shirt, tu oublies à moins que tu sois adepte de la parfaite tenue du kéké de bord de plage… au corps couvert de pizzas à la moindre visite de Sainte Gamelle !
De toute façon, oublie jamais ceci : que tu grimpes sur ta copine ou sur ta bécane, si tu veux rester en bonne santé, sors COUVERT…
Les types de motards par catégorie
Alors, ça y est, t’as ta bécane et ton bel équipement tout neuf. T’es bô tu sais ? Mais dis-moi, va falloir aller vers les z’otres, maintenant ? Ah, ça ! les motards c’est comme les bécanes, y en a de toutes sortes. Histoire de pas passer pour un blaireau, on va te classifier tout ça, rien que pour toi ! Elle est pas belle, la vie ? Alors écoute…
Au sein de notre grande communauté, on trouve trois grandes familles qui vont ensuite se retrouver divisés par la catégorie choisie en fonction de la bécane. Il y a :
Le Djeun : il connaît bien la moto et possède en général un bon coup de guidon. Ce mec là, c’est le vrai motard par excellence. Qu’il soit (presque) novice ou confirmé, il sait de quoi il cause, n’est jamais à la traîne, est au fait des derniers potins du milieu et du monde de la course. Il peut avoir un certain age, il sera toujours un Djeun tant qu’il sera capable de tourner le poignet droit dans le bon sens…
Le Respectable : notre père à tous… Le Respectable – ou Gatouillable – est un mec qui possède une longue pratique de la bécane. Seulement, en virée, il est systématiquement à la traîne, inventant des excuses en bois pour justifier ce fait, arguant de son expérience pour bien faire comprendre qu’il reste le maître, même à distance. Généralement, sa moto lui ressemble et il est interdit de grimper dessus sous peine de dégénérescence accélérée et mise en boite immédiate de la part du groupe. Un régal à écouter te raconter mille fois les mêmes exploits !
Le Kéké : un pur joyau que celui-là ! T’as déjà vu le Jacky avec sa 206 GTI turbo à jantes larges et sono de boite de nuit intégrée. Tu sais, celui qui fait chier tout le voisinage et te provoque systématiquement au feu ? Ben, on trouve le même type de gazier version motard…
D’entrée de jeu, ce « surdoué » est opérationnel dans sa partie, il commence par le grade de stagiaire avant de passer très vite à l’étape supérieure.
Il sait tout sur tout et ne se prive pas pour donner son avis, est meilleur en pilotage que le champion du monde en titre, possède généralement un équipement dernier cri bien claquant pour qu’on le remarque, manie la mauvaise foi mieux qu’un Djeun ( seul cas où il domine vraiment son sujet ). Généralement, c’est celui qui se bourre en premier et qu’on attend dix plombes vu qu’il est resté à l’arrière du groupe « pour bien observer ses adversaires ». Il a ses astuces pour briller en société : ses sliders sont bien râpés et ses pneus ne possèdent pas de bande de peur. Un vrai pilote malgré tout ? Non ! Merci la lime et le papier de verre…
L’animal se déplace souvent seul, parfois en compagnie d’autres de ses con-génères. Dans ce dernier cas, il n’est jamais très loin d’un bar qu’on nommera « Kékéland », un endroit à fuir comme la peste !
Etudions maintenant les différentes catégories que tu vas systématiquement retrouver :
Le Sportif : celui-là, méfie toi avant de le provoquer, surtout si les bas de carénage de son hypersport sont bien râpés et son cuir tanné. Regarde bien l’extérieur de ses bottes : si les semelles sont usées, tu vas avoir du mal à le suivre, ce mec là. Généralement, il ne la ramène pas trop, parlant surtout avec son poignet droit ! Dans le cas contraire, tu viens de tomber sur un kéké…
Le Routard : il ne suit pas les modes, roule sur des grosses cylindrées ( roadsters, GT, sport GT ou trail ) avec valises et top-case. C’est celui qui organise les virées. Son pilotage est sûr, il ne se paume jamais. Sa moto a généralement un fort kilométrage mais est bien entretenue. A suivre en exemple quant on débute : son expérience cause.
Le Stunter de la route : c’est le chien fou de la bande. Particularités : il n’use JAMAIS son pneu avant, crame l’arrière dans des figures pas possibles, te doublera dans les endroits les plus improbables en se foutant de ta gueule, et pour terminer, se fringue comme un surfer. Sa bécane, même si elle a peu de bornes, ne la rachète JAMAIS. Bref, sorte de kéké qui sait tenir un guidon. Le vrai stunter, lui, est un compétiteur qui ne roule que sur ses spots, jamais sur la route !
Le Vert : c’est le poète de la bande ! Toujours le regard ailleurs, il rêve de grands horizons. C’est un baroudeur qui adore sortir des sentiers battus. Ne roule qu’en trail. Sur de la sinueuse, ne le provoque pas trop car tu n’improviseras jamais comme lui… Ne le gonfle pas à causer GP, c’est pas son trip.
Le Biker : j’ai gardé le meilleur pour la fin. Celui-là ne roule qu’avec ses semblables. Généralement gras et sale, il est pourtant souvent accompagné d’une magnifique SDS à moitié dévêtue, roule en grosse américaine bicylindre ou assimilée japonaise ( mais c’est mal vu ), porte du cuir noir en permanence, boit de la bière et rote au comptoir du bar comme un vrai goret, mais là, faut un bon entraînement ! En revanche, il abat de la route comme un Routard, malgré le handicap de sa bécane pas vraiment conçue pour ça, qu’il aime et bichonne plus que tout. Tu l’as compris, le Biker est un vrai motard, même s’il se mélange rarement aux autres catégories.
Gost Rider : Il (s) est (sont) tout de noir vêtu, visière fumée et pilote (nt) généralement un missile intergalactique. On ne sait pas qui il (s) est (sont) mais l’ (les) animal (aux) sait (savent) faire parler de lui (d’eux) depuis son (leur) entrée en guerre contre les archers de la République. On le (les) voit surtout sur le net à travers des vidéos politiquement incorrectes, jolies, mais un peu débiles parfois. C’est un exemple… à ne surtout pas suivre, il en va du devenir de la moto !
a suivre