A ceux qui continu fidèlement de suivre le déroulement de mon litige, voici quelques nouvelles du front.
Ne voyant rien avancé, et ne voulant pas rester sans rien faire, j'ai transmis mon dossier à l'émission "ça peut vous arriver" de Julien Courbet sur RTL.
Il a fallu que très peu de temps pour que les journalistes de l'émission et les avocats se saisissent de mon dossier.
Résultat, petit résumé avant l'émission (optimisation du temps oblige sur les ondes) et je suis à l'antenne pour exposer mon affaire.
Entre la pub, les infos et les chansons, on appel la concession.
Ligne coupée lorsque Julien Courbet se présente, ça commence bien.
Finalement après un nouvel appel, le responsable de ma concession préférée répond pour donner son explication, il ne souhaite pas évoquer l'histoire à l'antenne, c'est son choix.
Hors antenne, il me donne une nouvelle information: il aurait en sa possession un ordre de réparation pour la réparation de la rampe d'injection signé de ma main.
Là, j'avoue ne pas être sûr d'avoir bien compris, sûr de ne pas avoir vu ni signé d'ordre de réparation lorsque j'ai rapporté la moto après avoir constaté la panne suite à la révision.
Curieux, je demande à voir le document, il accepte.
L'émission se termine ainsi, je vais récupérer le document et tiens informé la rédaction de la suite.
Je prends une demi-journée de congé pour me déplacé l'après-midi même rendre une visite à mon responsable de concession préféré,
200 Km plus loin.
Accueil frigide mais cordiale, je suis accompagné pour tempérer les débordement éventuels.
Mon interlocuteur n'a pas l'air d'apprécié les méthodes que j'utilise pour trouver une issue à ce litige. De même que mon histoire racontée sur les forum ne sont pas à sont goût semble-t-il ... je le comprends.
Donc contrairement à ce que la rédactrice en chef me communique hors antenne, il n'est plus prêt à faire une geste commerciale ou à me rendre la bécane dans l'état initial, comme il l'aurait proposé quelques heures plus tôt. Nouveau changement d'avis ou mal entendu, aucune idée. Je n'y ai pas cru lorsqu'on me l'a dis mais ses mots m'ont conforté dans l'idée qu'il restait sur ses positions. C'est plus cohérent de sa part et je n'en attendais pas moins.
Donc on en arrive au fond de ce qui m'amène, le fameux document qui vient d'apparaître.
Pour rappel, je suis sûr de ne rien avoir vu/signé et depuis le début, tout mes courriers envoyés à cette concession et/ou Ducati France se terminent par le même paragraphe mentionnant clairement le fait que je ne paierai rien considérent que la panne survenue est consécutive à la révision.
Je vous laisse imaginer ma surprise devant ce document sorti du chapeau, comme par enchantement puisqu'il est censé légitimé à lui seul les méthodes employées par ce concessionnaire. Sacré utilité et importance pour un simple document, n'est-il pas ?.
Donc, le document qui m'est présenté est une photocopie sortie d'une pochette assez épaisse, je ne verrai pas l'original qui ne serait pas en sa possession, premier étonnement.
Premier élément, je conteste le gribouilli en guise de signature apposé en bas de page. En plus du fait que je suis sûr de ne pas l'avoir signé ni même vu, cette griffe est objectivement illisible et même si elle semble néanmoins ressembler à ma signature. Il suffit de la comparer avec celles présente sur les nombreux courrier que je lui ai adressé de puis le 21 avril dernier.
Je demande donc à comparer avec un document censé être en sa possession, l'ordre de réparation signé de ma main. Celui là, je me souviens parfaitement l'avoir signé au moment de la prise en charge de ma bécane pour la révision. Mais impossible de le voir, il ne serait pas non plus en sa possession.
Une tentative d'explication stérile s'en suit, le cap reste le même de son côté. Rien d'étonnant.
J'en profite pour évoqué ses menaces pour diffamation, car deux mois après les premières menaces, toujours rien. Selon lui, je n'ai pas à m'en inquiéter, aucune chance. L'association "UFC Que choisir"m'a conseillé dans ce domaine...
Pour finir je repars avec ce document qui s'avèrera, par la suite, riche en information.
Avant de contacter les journalistes de RTL, j'en profite pour réalisé une analyse du document. Plusieurs points sont plus que troublant, d'ailleurs incohérent et par dessus tout non conforme. Novice, je me suis fait épaulé dans cette tâche pour avoir un oeil aiguisé et un peu plus objectif.
Je n'en dirai pas plus pour des raisons évidentes. Mon interlocuteur ne réagissant pas sur ce forum, n'en reste pas moins un lecteur régulier.
Je décide de contacter la rédaction d'RTL avec ces éléments.
Un nouveau passage à l'antenne est programmé pour le lendemain.
J'évoque alors brièvement les évènement et dois les contacter pour les informer de la suite. Une discution avec l'avocate de l'émission, très intéressante m'oriente vers une poursuite évidente au vu des pièces du dossier.
http://www.rtl.fr/emission/ca-peut-vous-arriver/ecouter/ca-peut-vous-arriver-du-07-sept-2011-7716560124http://www.rtl.fr/emission/ca-peut-vous-arriver/ecouter/ca-peut-vous-arriver-du-08-sept-2011-7716772481Mercredi après midi, deux intervenants de la DDCCRF se déplace à la concession de mon responsable de concession préféré.
Résultat: impossible de le poursuivre au pénal.
Le document alors présenté aux représentants de la DDCCRF est apparemment le même que celui en ma possession, signature illisible et mêmes points troublants.
En contact avec l'un des deux intervenant, il m'informe du déroulement de l'intervention, il me conseil alors d'engager une action en justice, côté civil. Lui ne pouvant pas exploiter les différents documents pour le pénal.
Le retour tant attendu de l'étude de mon dossier par le Juge de proximité n'aura pas la porté que j'en attendais: rejet
Et oui, d'après le juge ce dossier n'est pas aussi simple pour qu'il statu de la sorte et nécessite un débat contradictoire.
Ca avance mais pas précipité quand même.
Je prépare donc la suite...
Petit récapitulatif:
La concession, demande 2096€ facture + 500€ de frais gardiennage + 7,90 €/jour ... (en attendant, la batterie a été retirée, c'est gentil)
Ducati France me laisse gérer mais ne souhaite pas s'immisser entre un client et son distributeur
La commission de résolution des litiges (35) a vu sa tentative rejetée
La DDCSPP (direction départementale de protection des population) domaine de compétence, le pénal.
Le juge de proximité renvoi le dossier pour un débat contradictoire
Désormais, ayant interpelé plusieurs organismes, médias et interlocuteurs, à ce jour aucune avancée. Certes j'ai un dossier bien fourni et des éléments évocateurs et illustrant mon litige. Mais en parallèle de mes démarches pour tenter un sortie à l'amiable de cette crise (mot à la mode), j'ai lancé les démarches nécessaire à faire valoir ma bonne fois depuis le début. On ne sait jamais.
Et bien aujourd'hui, je suis "content" d'avoir pris les devant.
J'entame donc officiellement mon chemin de croix pour faire reconnaître le bien fondé de mes démarches. L'erreur doit être reconnue puis sanctionnée. La justice est là pour ça.